Le principe utilisé est voisin de celui du radar, d’où le nom de Lidar (LIght Detection And Ranging) qui s’applique à la fois à l’instrument et à la méthode de télédétection correspondante. Il s’agit d’une technique optique active de mesure à distance, par opposition aux techniques passives de télédétection d’une source de rayonnement naturel. Grâce à l’exploitation des propriétés de cohérence spatiale et temporelle spécifiques des sources laser,
le lidar se différencie aussi des autres instruments de mesure à distance utilisant une source de lumière conventionnelle.
Un lidar comporte toujours un émetteur et un récepteur (figure 1). La source est un laser, généralement impulsionnel, émettant dans un domaine de transparence de l’atmosphère soit, typiquement, entre 0,3 et 10 µm.
Figure 1 : Principe du lidar atmosphérique (J. Cornillault CILAS)
La propagation de l’impulsion laser dans l’atmosphère est suivie de la réception d’une fraction du rayonnement réémis :
• Soit par un obstacle ou une cible (lidar topographique)
• Soit par rétrodiffusion sur les constituants de l ‘atmosphère : molécules, aérosols, poussières (lidar atmosphérique).
Le lidar exploite les propriétés de l’interaction entre le rayonnement laser et les constituants de l’atmosphère. Les différents processus d’interaction tels que diffusion, absorption, voire fluorescence, vont conditionner les caractéristiques spectrales et d’intensité du rayonnement mesuré par le dispositif de réception (télescope et détecteurs appropriés).
Conclusion
Les lidars sont des instruments exploités depuis longtemps pour des applications à caractère scientifique.
( source : francois.jehin )