mercredi 31 décembre 2014
mardi 30 décembre 2014
Nerf
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Schéma du système nerveux humain, distinguant les parties périphérique & centrale |
La fonction d'un nerf est de transmettre un signal, ou stimulus, d'un tissu à un autre, au sein d'un organisme pluricellulaire. Ce message nerveux est de nature électrique. Il est constitué des potentiel d'action qui se déplacent le long des axones qui constituent le nerf. Ces potentiels se déplacent de proche en proche sur les axones non myélinisés, ou de nœud de Ranvier en nœud de Ranvier sur les fibres myélinisées. Pour assurer la protection de ce signal sur de longue distance, les axones sont entourés de plusieurs couches isolantes, constituées de différents types de cellule qui font partie intégrante du nerf.
Les nerfs transmettent principalement des messages nerveux sensoriels ou moteurs. Les messages sensoriels vont de la périphérie vers le système nerveux central alors que les messages moteurs vont du système nerveux central aux muscles. Certains nerfs peuvent être mixtes, constitués à la fois de fibres sensorielles et motrices.
Nerf sensitif et nerf moteur
. les nerfs sensitifs (ou voie afférente) font remonter les informations depuis les récepteurs sensoriels somatiques (situés dans la peau, les muscles, etc.) et viscéraux jusqu'au système nerveux central ;
. les nerfs moteurs (ou voie efférente) transportent la commande motrice depuis le système nerveux central vers les effecteurs (principalement les muscles, mais aussi les glandes) des systèmes somatiques ou autonomes (contrôlant le cœur, les muscles de la cage thoracique, l'estomac et les intestins, le foie, les reins et la vessie).
La plupart des nerfs contiennent des voies afférentes et efférentes.
La plupart des nerfs contiennent des voies afférentes et efférentes.
On lui oppose les neurones contrôlant volontairement ou consciemment des fonctions telles que le mouvement d’un membre.
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Schéma : Nerf detaillé |
( source : Wikipédia )
lundi 29 décembre 2014
Journal
Le 29/12/2014 , 13 heures 57 . J'ai été, comme beaucoup de victimes, choqué, de voir qu'il était possible de commettre de grandes violences physiques et psychologiques, avec des ondes électromagnétiques et acoustiques pulsées et dirigées, et ce, pendant des années, sans que personne ne puisse rien faire. J'ai tout de suite compris que la solution passait aussi par la connaissance de ces techniques, je me suis investi complètement dans l'étude de la "physique, de la chimie, des ondes acoustiques, des ondes électromagnétiques, de l'atome, l'interaction laser/matière etc. " . Maintenant que je sais, il me faudra pouvoir l'expliquer et convaincre. De nombreuses personnes sont sous la torture 24 h/24, depuis des années.
La difficulté pour les victimes est de convaincre du bien-fondé de la plainte.
Les victimes sont aussi victimes de préjugés de personnes censées les aider ( médecins , psychologues , police , préfets , politiques , entre autres ) , convaincues d'avoir raison.
Le rayonnement induit , provoque chez la victime de la douleur et un stress constant qui dérègle le métabolisme et le comportement. La forme trompe les médecins, il y a des ressemblances par apport à telle ou telle pathologie, mais sur le fond, ce sont les rayonnements ( stimuli nociceptifs , entre autres ) qui perturbent le système nerveux périphérique et par voie de conséquence le système nerveux central ( thalamus, neurones, etc.),
nociceptif
relatif à la nociception, perception des stimulations produisant la douleur
La difficulté pour les victimes est de convaincre du bien-fondé de la plainte.
Les victimes sont aussi victimes de préjugés de personnes censées les aider ( médecins , psychologues , police , préfets , politiques , entre autres ) , convaincues d'avoir raison.
Le rayonnement induit , provoque chez la victime de la douleur et un stress constant qui dérègle le métabolisme et le comportement. La forme trompe les médecins, il y a des ressemblances par apport à telle ou telle pathologie, mais sur le fond, ce sont les rayonnements ( stimuli nociceptifs , entre autres ) qui perturbent le système nerveux périphérique et par voie de conséquence le système nerveux central ( thalamus, neurones, etc.),
nociceptif
relatif à la nociception, perception des stimulations produisant la douleur
dimanche 28 décembre 2014
Journal
Le 28/12/2014 , 14 heures 46 . Le rayonnement pulsé et ciblé est un rayonnement tactile. Je n'ai pas le temps maintenant d'aller dans le détail, une onde de surface " onde de plasma " est façonnée comme un écran tactile, réseau de rayonnement horizontal et vertical, ce réseau enveloppe le corps, c'est un dispositif de pointage . Cela leur permet de provoquer de nombreux stimuli sur la peau ou des blessures. Les cellules sont soumises à la répétition d'influx nerveux ( potentiel d'action) , qui génère un stress très important....
samedi 27 décembre 2014
La perception tactile
Les récepteurs physiologiques de la perception tactile se trouvent dans la peau (figure 1.1). La bande passante du sens tactile (c’est à dire la fréquence à laquelle les stimuli tactiles sont perçus) et de 0 à 400 Hz (Shimoga, 1992). Elle peut cependant monter à des très hautes fréquences situées entre 5000 à 10000 Hz dans le cas de la reconnaissance de textures à très petits détails.
Nous pouvons distinguer 3 natures de récepteurs tactiles :
. les thermorécepteurs : liés aux sensations de chaud et de froid;
. les nocirécepteurs : liés à la sensation de douleur;
. les mécanorécepteurs : liés à la discrimination tactile.
On distingue 4 types de mécanorécepteurs (Cholewiak et Collins, 1991), (Kalawsky, 1993), (Seow, 1995); Il sont présentés dans le tableau 1.2.
Nous pouvons distinguer 3 natures de récepteurs tactiles :
. les thermorécepteurs : liés aux sensations de chaud et de froid;
. les nocirécepteurs : liés à la sensation de douleur;
. les mécanorécepteurs : liés à la discrimination tactile.
On distingue 4 types de mécanorécepteurs (Cholewiak et Collins, 1991), (Kalawsky, 1993), (Seow, 1995); Il sont présentés dans le tableau 1.2.
Tous ces récepteurs sont donc situés dans la peau, mais dans des concentrations différentes selon les endroits du corps.
( source : tornil )
vendredi 26 décembre 2014
la propagation du message nerveux
Au centre de notre cerveau se trouve le système limbique, dont vous allez bientôt connaitre l'existence. Au centre de ce système, le thalamus enregistre en permanence l'ensemble de ce que nous percevons. Ce qui signifie que toutes ces informations transitent entre nos organes sensitifs (soit les récepteurs sensitifs de notre épiderme, nos yeux, nos oreilles, notre nez, notre langue.) et cette base de tri.
La question qui nous vient donc instantanément, c'est : comment ?
Eh bien, tout se passe dans les neurones (qui, vous ne l'avez pas oublié, constituent l'ensemble des structures de notre encéphale).
Imaginons un peu. Lise branche ses écouteurs, puis mets son Ipob, baladeur dernière génération, en marche. Au moment où la musique retentit, le son est enregistré par les nerfs auditifs : cela crée une infime variation électrique. Les nerfs sont constitués... D'axones, cela ne vous rappelle rien ? Les axones sont les prolongement des neurones, donc la variation électrique va logiquement cheminer le long d'un des ces axones pour atteindre soit l'encéphale, soit un autre neurone qui la conduira inéluctablement à l'encéphale de même, où elle sera analysée, et comprise comme un son (et c'est à ce moment que Lise saura qu'elle écoute du Neil Young).
Mais à l'intérieur de l'axone, comment cela se passe-t-il ?
Pour que le message se propage dans le conduit de l'axone, il faut que des ions positifs et des ions négatifs s'entrechoquent : cela crée une décharge électrique, l'influx nerveux, ou bien encore le potentiel d'action, dans le jargon scientifique.
L'axone n'est pas un long tube hermétiquement fermé au milieu extra-cellulaire : il communique avec « l'extérieur » par deux « pompes », qui permettent de faire rentrer ou sortir les ions positifs de sa structure. Je m'explique.
A l'intérieur de l'axone, il n'y a que des ions négatifs. Lorsque la variation électrique est créée, elle achemine dans le conduit des ions positifs, or, ion positif + ion négatif = potentiel d'action.
C'est pour cela qu'intervient la myéline, vous vous souvenez, cette gaine de matière blanche fabriquée par les oligodendrocytes. Eh bien elle agit comme un isolant, ce qui fait qu'il n'y a plus la pompe qui évacuait les ions positifs. Seulement celle qui les injecte, qui s'appelle ici le canal ionique, et qui se situe au niveau du noeud de Ranvier, soit là où il n'y a pas de myéline.
Ce système permet de faire parvenir l'influx nerveux beaucoup plus vite, car celui-ci est sans cesse régénéré par l'afflux de nouveaux ions positifs. Il va jusqu'à 50 mètres par seconde !
Seulement, voilà, un axone ne peut faire plus d'1 mètre de longueur. Ici, les axones partant de l'oreille vont jusqu'au thalamus sans problème. Mais imaginons que Lise cogne son petit orteil sur le pied de table ! L'axone qui devrait acheminer le message de la douleur perçue serait trop petit pour aller jusqu'au thalamus, le potentiel d'action remonte donc jusqu'à la fin de celui ci... Et c'est ici que l'on trouvera les synapses.
Les synapses sont l'endroit de connexion entre deux neurones. Or, entre les deux neurones... Il y a du vide (de 30 à 50 nanomètres de vide exactement.). C'est la catastrophe, le potentiel nerveux ne peut alors plus se propager ? Bien sûr que si.
En fait, ce signal provoque l'ouverture de petits sachets, contenant des neurotransmetteurs : des molécules.

Ces molécules, libérées de leurs sachets par la décharge électrique, vont sortir de la fente à l'extrémité de l'axone, et se retrouver dans le vide synaptique.

Puis elles seront capturées par des récepteurs fixés sur la membrane de l'autre neurone.

Une fois les molécules en contact avec les récepteurs, ceux ci ordonnent l'ouverture de canaux ioniques situés là...
Ce qui permet à de nouveaux ions positifs de s'engouffrer à l'intérieur du nouvel axone !
Ceux ci rencontrent les ions négatifs toujours présents à l'intérieur... Et hop, cela recrée une décharge !
Ainsi, le message est transmis d'un neurone à des milliers d'autres, car le nombre de connexions entre chacun est immense. Ce qui permet de faire varier l'intensité de la décharge électrique, et donc l'importance du message, ce sont les neurotransmetteurs et les récepteurs de ceux-ci : c'est pour cela que l'article suivant y est consacré.
Eh bien, tout se passe dans les neurones (qui, vous ne l'avez pas oublié, constituent l'ensemble des structures de notre encéphale).
Pour que le message se propage dans le conduit de l'axone, il faut que des ions positifs et des ions négatifs s'entrechoquent : cela crée une décharge électrique, l'influx nerveux, ou bien encore le potentiel d'action, dans le jargon scientifique.
L'axone n'est pas un long tube hermétiquement fermé au milieu extra-cellulaire : il communique avec « l'extérieur » par deux « pompes », qui permettent de faire rentrer ou sortir les ions positifs de sa structure. Je m'explique.
A l'intérieur de l'axone, il n'y a que des ions négatifs. Lorsque la variation électrique est créée, elle achemine dans le conduit des ions positifs, or, ion positif + ion négatif = potentiel d'action.
Arrivé au premières pompes, la plupart des ions positifs sont évacués en dehors de l' axone. Le potentiel d'action diminue donc. Mais il y a ensuite les deuxièmes pompes, qui injectent des ions dans l'axone. Celles ci régénèrent le potentiel d'action. Et ainsi de suite, car les pompes sont disséminées le long de l'axone. Mais le message est plutôt lent, justement à cause des pompes qui évacuent les ions positifs.
C'est pour cela qu'intervient la myéline, vous vous souvenez, cette gaine de matière blanche fabriquée par les oligodendrocytes. Eh bien elle agit comme un isolant, ce qui fait qu'il n'y a plus la pompe qui évacuait les ions positifs. Seulement celle qui les injecte, qui s'appelle ici le canal ionique, et qui se situe au niveau du noeud de Ranvier, soit là où il n'y a pas de myéline.
Seulement, voilà, un axone ne peut faire plus d'1 mètre de longueur. Ici, les axones partant de l'oreille vont jusqu'au thalamus sans problème. Mais imaginons que Lise cogne son petit orteil sur le pied de table ! L'axone qui devrait acheminer le message de la douleur perçue serait trop petit pour aller jusqu'au thalamus, le potentiel d'action remonte donc jusqu'à la fin de celui ci... Et c'est ici que l'on trouvera les synapses.


Ces molécules, libérées de leurs sachets par la décharge électrique, vont sortir de la fente à l'extrémité de l'axone, et se retrouver dans le vide synaptique.

Puis elles seront capturées par des récepteurs fixés sur la membrane de l'autre neurone.

Une fois les molécules en contact avec les récepteurs, ceux ci ordonnent l'ouverture de canaux ioniques situés là...
Ce qui permet à de nouveaux ions positifs de s'engouffrer à l'intérieur du nouvel axone !

Ainsi, le message est transmis d'un neurone à des milliers d'autres, car le nombre de connexions entre chacun est immense. Ce qui permet de faire varier l'intensité de la décharge électrique, et donc l'importance du message, ce sont les neurotransmetteurs et les récepteurs de ceux-ci : c'est pour cela que l'article suivant y est consacré.
( source : lestresscdusport.blogspot )
mercredi 24 décembre 2014
lundi 22 décembre 2014
Journal
Le 22/12/2014 , 7 heures 58 . L'opérateur ( émetteur), fait varier la période des battements sonores, le système doit avoir un dispositif, type "potentiomètre " . On s'aperçoit que l'opérateur est en mode balayage de fréquences, que le dispositif passe d'une fréquence déterminée ( première fréquence) à une fréquence spécifique ( dernière fréquence) à une vitesse de balayage très spéciale .
Je constate aussi, un temps de maintien pendant lequel le balayage reste à une fréquence spécifique, ainsi qu'un temps de retour pendant lequel la fréquence change linéairement de la fréquence spécifique ( dernière fréquence) à la fréquence déterminée ( première fréquence).
Je constate aussi, un temps de maintien pendant lequel le balayage reste à une fréquence spécifique, ainsi qu'un temps de retour pendant lequel la fréquence change linéairement de la fréquence spécifique ( dernière fréquence) à la fréquence déterminée ( première fréquence).
dimanche 21 décembre 2014
Journal
Le 21/12/2014 , 13 heures 26 . Depuis trois semaines je n'ai pu me concentrer sur mes recherches, j'avais des choses importantes à faire, cela m'a pris pratiquement tout mon temps..
Gardons courage et espérance, la vérité nous donnera raison .
droit à la liberté dans le choix d’un état de vie
vendredi 19 décembre 2014
LES LASERS FEMTOSECONDES
Qu'est-ce qu'une femtoseconde ?
Une femtoseconde (fs) est un millionième de milliardième de seconde (1 fs = 10-15 s).
En 1 s la lumière parcourt une distance proche de la distance terre-lune alors qu'en 100 fs elle parcourt l'épaisseur d'un cheveu.
Un laser est un dispositif qui produit un rayonnement lumineux très bien contrôlé grâce au mécanisme d'émission stimulée.
A l'inverse d'un laser conventionnel, qui produit habituellement un rayonnement continu, le laser femtoseconde produit des flashs très brefs de lumière qu'on appelle impulsions. Chaque impulsion dure de quelques fs à 100 fs.
La lumière est une onde qui se déplace de la même façon qu'une onde créée sur la surface de l'eau par la chute d'un caillou. La nature ondulatoire de la lumière a été reconnue dès le 17ème siècle (historique). Depuis le 19ème siècle, on sait que la lumière est constituée d'un champ électrique oscillant de façon sinusoïdale qui se déplace à la vitesse de la lumière c : 300 000 km/s. Pour comparaison, le son est aussi une onde qui se déplace mais la grandeur qui oscille est la pression dans l'air ce qui implique que, à l'inverse de la lumière, le son ne peut pas se propager dans le vide.
La période T de l'onde détermine la fréquence n=1/T, de la lumière, c'est-à-dire sa couleur. La longueur d'onde de la lumière, définie par la distance parcourue par la lumière en une période, est aussi souvent utilisée et est reliée à la fréquence par : l=c/n.
Une impulsion courte le reste-t-elle?
Dans le vide, les différentes fréquences qui constituent une impulsion brève avancent à la même vitesse. Dans un matériau transparent, la lumière n'est pas absorbée mais sa vitesse est ralentie. Le rapport entre la vitesse de la lumière dans le matériau, s, et sa vitesse dans le vide, c, est appelé indice de réfraction : n=c/s. L'indice de réfraction du matériau dépend généralement de la fréquence n. Il faut donc écrire n(n) =c/s(n) Comme les différentes fréquences constituant une impulsion avancent à des vitesses différentes, l'impulsion s'allonge.
Quand les différentes fréquences n'arrivent pas simultanément, on dit que l'impulsion présente un glissement de fréquence (" chirp " en anglais c'est-à-dire gazouillis ; le gazouillis des oiseaux présentant également un glissement de fréquence).
Pour compenser cet allongement des impulsions dans les matériaux optiques, on utilise différentes astuces pour faire parcourir aux fréquences qui sont en avance des trajets plus longs qu'aux fréquences qui sont en retard. Deux possibilités sont illustrées ci-dessous, la ligne de prismes et la ligne de réseaux.
- Pouvoir observer des phénomènes très rapides(comme la dissociation d'une liaison chimique entre deux atomes)
Quand on photographie quelqu'un qui bouge rapidement, la photo est floue. Toutes les positions successives apparaissent sur la photo sans que l'on sache dans quel ordre elles ont été adoptées. Si, en revanche, on dispose d'un obturateur très rapide, on peut faire une série de photographies et ainsi décomposer le mouvement. C'est ainsi que, grâce à la chronophotographie utilisant des appareils photographiques avec obturateur rapide, des mouvements comme le galop du cheval peuvent être décomposés.
Les impulsions femtosecondes jouent le rôle de l'obturateur rapide à une échelle de temps 109 à 1010 fois plus brève. On envoie ces flashs ultra-brefs de lumière pour sonder les propriétés optiques de la matière (transmission, réflexion, …) à l'instant précis de l'arrivée de l'impulsion femtoseconde. Quand on veut observer, par exemple, un grand nombre de molécules, il faut qu'elles se trouvent toutes dans le même état sinon on aura un effet de moyenne (de flou). Pour synchroniser toutes les molécules, on utilise une impulsion plus intense, appellée pompe, qui déclenche le processus physique qu'on veut étudier. Ensuite on fait arriver l'impulsion sonde à différents instants après le déclenchement du processus. Ces différents retards de la sonde par rapport à la pompe sont obtenus en faisant varier la longueur du chemin optique de la sonde. Comme la vitesse de la lumière vaut 300000 km/s, en faisant parcourir à la sonde 30 µm de plus, elle arrivera 100 fs plus tard. En lui faisant parcourir 3 m de plus, elle arrivera 10 ns plus tard. Ce type d'expérience est appelé expérience pompe-sonde.
Dans la plupart des effets optiques de la vie quotidienne, nous nous situons dans le domaine de l'optique linéaire. L'intensité de la lumière transmise ou réflechie par un matériau est ainsi proportionnelle à l'intensité incidente. Si, par exemple, on double l'intensité incidente, l'intensité transmise est également doublée. Lorsqu'on dispose de très fortes concentrations d'énergie dans le temps, comme c'est le cas avec les lasers femtosecondes, concentrations que l'on peut accroître en utilisant des lentilles qui concentrent l'énergie dans l'espace, cette proportionnalité n'est plus respectée.
On peut introduire l'optique non-linéaire de la façon suivante :
L'interaction entre la lumière et la matière est fondée sur le fait que ce champ électrique agit sur les électrons de la matière et provoque leur déplacement. L'oscillation du champ électrique de la lumière induit une oscillation des électrons qui, à son tour, résulte en une émission de lumière. On peut imaginer les électrons de la matière et leur mouvement sous l'action du champ électrique comme un ressort qu'on peut tendre de plus en plus au fur et à mesure que l'on applique une force croissante. Pour de faibles forces, l'élongation du ressort est proportionnelle à la force appliquée. Au-delà, en revanche, on ne double plus l'élongation en doublant la force. De même, pour de la lumière intense, c'est-à-dire pour de fortes valeurs du champ électrique qui deviennent non négligeables par rapport aux champs régnant dans la matière, le déplacement des électrons de la matière n'est plus doublé lorsque le champ électrique est doublé. L'oscillation des électrons sous l'action du champ électrique de la lumière sera alors une sinusoïde déformée.
Ces processus peuvent également être interprétés dans le cadre de la théorie corpusculaire de la lumière, où une onde de fréquence est représentée par un ensemble de particules, d'énergie hn, appelées photons (h est la constante de Planck). Ainsi le doublage de fréquence correspondra à la fusion de deux photons d'énergie hn pour former un nouveau photon d'énergie 2hn, et donc de fréquence 2n . De même, on peut imaginer de fusionner deux photons de fréquences n1 et n2 pour former un photon de fréquence n1+ n2 : c'est la somme de fréquences. L'interaction des faisceaux de fréquences n1 et n2 (où n1>n2) peut également déclencher la fission des photons d'énergie hn1 (appelés photons pompe) pour produire des photons supplémentaires à n2, et créer également des photons dits complémentaires à la fréquence n3= n1- n2 . On parle alors d'amplification paramétrique puisque le faisceau de fréquence n2, appelé signal, est amplifié. Ce processus est également appelé différence de fréquences entre n1 et n2 (surtout quand les deux faisceaux sont d'intensité comparable). Le processus de fission de photons peut avoir lieu en l'absence de faisceau à fréquence n2 ; on parle alors d'amplification paramétrique spontanée.
Une femtoseconde (fs) est un millionième de milliardième de seconde (1 fs = 10-15 s).
En 1 s la lumière parcourt une distance proche de la distance terre-lune alors qu'en 100 fs elle parcourt l'épaisseur d'un cheveu.
Qu'est-ce qu'un laser ?
Un laser est un dispositif qui produit un rayonnement lumineux très bien contrôlé grâce au mécanisme d'émission stimulée.
Qu'est-ce qu'un laser femtoseconde ?
A l'inverse d'un laser conventionnel, qui produit habituellement un rayonnement continu, le laser femtoseconde produit des flashs très brefs de lumière qu'on appelle impulsions. Chaque impulsion dure de quelques fs à 100 fs.
Mais au fait, qu'est-ce que la lumière ?
La lumière est une onde qui se déplace de la même façon qu'une onde créée sur la surface de l'eau par la chute d'un caillou. La nature ondulatoire de la lumière a été reconnue dès le 17ème siècle (historique). Depuis le 19ème siècle, on sait que la lumière est constituée d'un champ électrique oscillant de façon sinusoïdale qui se déplace à la vitesse de la lumière c : 300 000 km/s. Pour comparaison, le son est aussi une onde qui se déplace mais la grandeur qui oscille est la pression dans l'air ce qui implique que, à l'inverse de la lumière, le son ne peut pas se propager dans le vide.
La période T de l'onde détermine la fréquence n=1/T, de la lumière, c'est-à-dire sa couleur. La longueur d'onde de la lumière, définie par la distance parcourue par la lumière en une période, est aussi souvent utilisée et est reliée à la fréquence par : l=c/n.
Pour avoir des impulsions brèves, il faut une bande de fréquences large
Quand on superpose plusieurs ondes avec différentes fréquences, à certains instants les ondes s'additionnent et elles s'annulent avant et après. Plus on rajoute de fréquences différentes (plus le spectre de fréquences est large), plus on obtient des impulsions brèves. Ainsi on obtient une onde avec seulement quelques oscillations au lieu d'un nombre infini d'oscillations comme dans le cas d'un laser continu. | |
Inversement, le nombre d'oscillations dans une impulsion étant très faible (voir image ci-contre), on ne peut pas définir la période et la fréquence avec précision. Ceci donne un certain nombre de fréquences autour d'une fréquence centrale n0. Ceci est tout à fait analogue du fait qu'il est difficile de percevoir la hauteur du son produit par un instrument à percussion (particulièrement dans les graves, comme pour une grosse caisse). |
PROPAGATION ET MANIPULATION D'IMPULSIONS FEMTOSECONDES
Une impulsion courte le reste-t-elle?
Dans le vide, les différentes fréquences qui constituent une impulsion brève avancent à la même vitesse. Dans un matériau transparent, la lumière n'est pas absorbée mais sa vitesse est ralentie. Le rapport entre la vitesse de la lumière dans le matériau, s, et sa vitesse dans le vide, c, est appelé indice de réfraction : n=c/s. L'indice de réfraction du matériau dépend généralement de la fréquence n. Il faut donc écrire n(n) =c/s(n) Comme les différentes fréquences constituant une impulsion avancent à des vitesses différentes, l'impulsion s'allonge.
Quand les différentes fréquences n'arrivent pas simultanément, on dit que l'impulsion présente un glissement de fréquence (" chirp " en anglais c'est-à-dire gazouillis ; le gazouillis des oiseaux présentant également un glissement de fréquence).
Comment combattre cet allongement des impulsions ?
Pour compenser cet allongement des impulsions dans les matériaux optiques, on utilise différentes astuces pour faire parcourir aux fréquences qui sont en avance des trajets plus longs qu'aux fréquences qui sont en retard. Deux possibilités sont illustrées ci-dessous, la ligne de prismes et la ligne de réseaux.
Dans certains cas, il peut être intéressant de disposer d'impulsions dont les différentes fréquences arrivent dans un ordre particulier. Des lignes de prismes et de réseaux ainsi que des dispositifs plus complexes peuvent être utilisés pour engendrer ce type d'impulsions. On parle alors de façonnage d'impulsions.
A QUOI SERVENT LES LASERS FEMTOSECONDES ?
- Pouvoir observer des phénomènes très rapides(comme la dissociation d'une liaison chimique entre deux atomes)
Quand on photographie quelqu'un qui bouge rapidement, la photo est floue. Toutes les positions successives apparaissent sur la photo sans que l'on sache dans quel ordre elles ont été adoptées. Si, en revanche, on dispose d'un obturateur très rapide, on peut faire une série de photographies et ainsi décomposer le mouvement. C'est ainsi que, grâce à la chronophotographie utilisant des appareils photographiques avec obturateur rapide, des mouvements comme le galop du cheval peuvent être décomposés.
Les impulsions femtosecondes jouent le rôle de l'obturateur rapide à une échelle de temps 109 à 1010 fois plus brève. On envoie ces flashs ultra-brefs de lumière pour sonder les propriétés optiques de la matière (transmission, réflexion, …) à l'instant précis de l'arrivée de l'impulsion femtoseconde. Quand on veut observer, par exemple, un grand nombre de molécules, il faut qu'elles se trouvent toutes dans le même état sinon on aura un effet de moyenne (de flou). Pour synchroniser toutes les molécules, on utilise une impulsion plus intense, appellée pompe, qui déclenche le processus physique qu'on veut étudier. Ensuite on fait arriver l'impulsion sonde à différents instants après le déclenchement du processus. Ces différents retards de la sonde par rapport à la pompe sont obtenus en faisant varier la longueur du chemin optique de la sonde. Comme la vitesse de la lumière vaut 300000 km/s, en faisant parcourir à la sonde 30 µm de plus, elle arrivera 100 fs plus tard. En lui faisant parcourir 3 m de plus, elle arrivera 10 ns plus tard. Ce type d'expérience est appelé expérience pompe-sonde.
- Concentrer beaucoup d'énergie en très peu de temps
Utiliser des effets d'optique non-linéaire (changement de longueur d'onde)
Dans la plupart des effets optiques de la vie quotidienne, nous nous situons dans le domaine de l'optique linéaire. L'intensité de la lumière transmise ou réflechie par un matériau est ainsi proportionnelle à l'intensité incidente. Si, par exemple, on double l'intensité incidente, l'intensité transmise est également doublée. Lorsqu'on dispose de très fortes concentrations d'énergie dans le temps, comme c'est le cas avec les lasers femtosecondes, concentrations que l'on peut accroître en utilisant des lentilles qui concentrent l'énergie dans l'espace, cette proportionnalité n'est plus respectée.
On peut introduire l'optique non-linéaire de la façon suivante :
L'interaction entre la lumière et la matière est fondée sur le fait que ce champ électrique agit sur les électrons de la matière et provoque leur déplacement. L'oscillation du champ électrique de la lumière induit une oscillation des électrons qui, à son tour, résulte en une émission de lumière. On peut imaginer les électrons de la matière et leur mouvement sous l'action du champ électrique comme un ressort qu'on peut tendre de plus en plus au fur et à mesure que l'on applique une force croissante. Pour de faibles forces, l'élongation du ressort est proportionnelle à la force appliquée. Au-delà, en revanche, on ne double plus l'élongation en doublant la force. De même, pour de la lumière intense, c'est-à-dire pour de fortes valeurs du champ électrique qui deviennent non négligeables par rapport aux champs régnant dans la matière, le déplacement des électrons de la matière n'est plus doublé lorsque le champ électrique est doublé. L'oscillation des électrons sous l'action du champ électrique de la lumière sera alors une sinusoïde déformée.
Une sinusoïde déformée peut être décrite comme la somme de sinusoïdes aux fréquences n, 2n, 3n, où n est la fréquence de la lumière incidente. On peut ainsi obtenir ce que l'on appelle doublage de fréquence ou génération de second harmonique (apparition d'une onde à 2n), triplement de fréquence (apparition d'une onde à 3n), voire même de la création d'harmoniques d'ordre élevé (100n et plus) en utilisant des impulsions très intenses.
Ces processus peuvent également être interprétés dans le cadre de la théorie corpusculaire de la lumière, où une onde de fréquence est représentée par un ensemble de particules, d'énergie hn, appelées photons (h est la constante de Planck). Ainsi le doublage de fréquence correspondra à la fusion de deux photons d'énergie hn pour former un nouveau photon d'énergie 2hn, et donc de fréquence 2n . De même, on peut imaginer de fusionner deux photons de fréquences n1 et n2 pour former un photon de fréquence n1+ n2 : c'est la somme de fréquences. L'interaction des faisceaux de fréquences n1 et n2 (où n1>n2) peut également déclencher la fission des photons d'énergie hn1 (appelés photons pompe) pour produire des photons supplémentaires à n2, et créer également des photons dits complémentaires à la fréquence n3= n1- n2 . On parle alors d'amplification paramétrique puisque le faisceau de fréquence n2, appelé signal, est amplifié. Ce processus est également appelé différence de fréquences entre n1 et n2 (surtout quand les deux faisceaux sont d'intensité comparable). Le processus de fission de photons peut avoir lieu en l'absence de faisceau à fréquence n2 ; on parle alors d'amplification paramétrique spontanée.
( source : reseau-femto.cnrs )
lundi 15 décembre 2014
Pléiades (satellite)
Pléiades est un couple de deux satellites optiques d'observation de la Terre. Les satellites Pléiades 1A et Pléiades 1B opèrent en véritable constellation sur la même orbite, à 180° l’un de l’autre. Parfaitement identiques, ils fournissent des produits optiques en très haute résolution dans un temps record, avec une capacité de revisite quotidienne. Les produits Pléiades sont distribués par Spot Image, filiale d'Astrium.
Système Pléiades
Ces satellites, construits autour d’un télescope central, sont dotés de capacités de manœuvre exceptionnelles du fait de la position de leur centre de gravité et de l'utilisation d'actionneurs gyroscopiques (CMG).
Le système Pléiades est conçu pour répondre aux applications de télédétection en Très Haute Résolution (THR)
Instrument
C'est Alcatel Space (devenu maintenant Thales Alenia Space) qui réalise les instruments de Pléiades ...
. Initiateur : CNES (maître d'œuvre de l'ensemble du système Pléiades)
. Origine : Programme ORFEO (Optical and Radar Federated Earth Observation)
. Opérateur civil : Spot Image / Astrium GEO-Information Services
. Participants : Agences spatiales française, suédoise, belge, espagnole et autrichienne, les ministères des défenses française, espagnole et italienne
. Objectifs : Couvrir l’ensemble des besoins européens civils et militaires dans la catégorie de la résolution submétrique.
Le système Pléiades est conçu pour répondre aux applications de télédétection en Très Haute Résolution (THR)
Maîtrise d'œuvre du segment spatial
EADS Astrium Satellites assure la maîtrise d'œuvre dans son usine de Toulouse.
Le satellite, pesant finalement 980 kg, est d'une très grande agilité. Grâce à trois senseurs stellaires de Sodern, un central avec quatre gyroscopes à fibre optique (FOG) d'IXSEA et Astrium, quatre actionneurs gyroscopiques à contrôle de moment (CMG) et un récepteur Doris du CNES, les images sont localisées à mieux que quelques mètres et la capacité de basculement est de 60° en moins de 25 secondes.
Le satellite, pesant finalement 980 kg, est d'une très grande agilité. Grâce à trois senseurs stellaires de Sodern, un central avec quatre gyroscopes à fibre optique (FOG) d'IXSEA et Astrium, quatre actionneurs gyroscopiques à contrôle de moment (CMG) et un récepteur Doris du CNES, les images sont localisées à mieux que quelques mètres et la capacité de basculement est de 60° en moins de 25 secondes.
( source : Wikipédia )
vendredi 12 décembre 2014
Satellite d'observation de la Terre
Un satellite d'observation de la Terre est un satellite artificiel utilisé pour effectuer des observations géophysique et géographique de la Terre depuis l'orbite terrestre ... Les satellites d'observation de la Terre ont des caractéristiques très variables pour répondre à ces différents besoins : ils se distinguent notamment par leur résolution plus ou moins élevée, les instruments qu'ils embarquent (instrument optique, radar, instrument multi-spectral...), leur orbite et la taille. Ils peuvent être mis en œuvre pour répondre à des besoins scientifiques (modélisation climatique, structure de la Terre,...) ou recueillir des données pour des usages opérationnels civils ou militaires.
La majorité des satellites d'observation de la Terre font partie de la catégorie des satellites de télédétection dont les instruments analysent les ondes électromagnétiques (lumière visible mais aussi ultraviolet, infrarouge, rayons X,..) émises par l'objet observé (au besoin le satellite émet un train d'ondes et analyse les ondes retournées : radar,...). Typiquement les instruments utilisés sont des caméras, spectromètre, radar, radiomètre,...
D'un point de vue technique, cette catégorie de satellites regroupe à la fois des satellites civils et militaires. Lorsque le terme est utilisé pour identifier l'usage, le terme désigne généralement uniquement les satellites utilisés à des fins civiles.
. Satellite de télédétection satellite effectuant des observations de sa cible à distance (par opposition à une observation in situ)
. Satellite de reconnaissance satellite d'observation de la Terre à des fins militaires
. Satellite de reconnaissance satellite d'observation de la Terre à des fins militaires
( source : Wikipédia )
jeudi 11 décembre 2014
Hubble (télescope spatial)
Le télescope spatial Hubble (en anglais Hubble Space Telescope, en abrégé HST) est un télescope spatial développé par la NASA avec une participation de l'Agence spatiale européenne qui est opérationnel depuis 1990. Son miroir de grande taille (2,4 mètres de diamètre), qui lui permet de restituer des images avec une résolution angulaire inférieure à 0,1 seconde d'arc ainsi que sa capacité à observer à l'aide d'imageurs et de spectroscopes dans l'infrarouge proche et l'ultraviolet lui permettent de surclasser pour de nombreux types d'observation les instruments au sol les plus puissants handicapés par la présence de l'atmosphère terrestre.
Instruments scientifiques
Le télescope spatial Hubble dispose de cinq emplacements pour installer des instruments exploitant la lumière collectée par la partie optique. Les cinq instruments peuvent fonctionner de manière simultanée. Tous les instruments d'origine ont été remplacés, dont certains à deux reprises, depuis le lancement de Hubble. Douze instruments ont en tout été installés sur Hubble. Les instruments se distinguent par la taille du champ optique couvert, la partie du spectre électromagnétique observée (infrarouge, ultraviolet, lumière visible) et le fait qu'ils restituent soit des images soit des spectres électromagnétiques.
( source : Wikipédia )
mardi 2 décembre 2014
Ionisation par l’impulsion femtoseconde
Extrait
Photo-ionisation de l’air
L’impulsion laser ionise l’air lorsque son champ électrique devient suffisamment important
Photo-ionisation de l’air
L’impulsion laser ionise l’air lorsque son champ électrique devient suffisamment important
pour séparer les électrons des couches externes des atomes présents dans le milieu. L’air étant
A la longueur d’onde λ0 = 800 nm l’énergie d’un photon vaut ~ω0 = 1,54 eV, l’ionisation de l’air requiert donc l’absorption simultanée d’un grand nombre de photons, ce qui est fortement improbable à faible intensité. Il n’existe pas à proprement parler de seuil d’intensité pour ioniser l’air, mais comme la probabilité d’ionisation par absorption multiphotonique croît en IK on observe
que la photo-ionisation devient significative pour I > 1012 W/cm2 pour O2[Couairon 07]. Or,
grâce à l’autofocalisation du faisceau par effet Kerr l’intensité crête dans le coeur d’un filament
atteint typiquement 4 ×1013 W/cm2 [Lange 98], ce qui est suffisant pour que l’oxygène et
l’azote soient ionisés une fois par le champ laser.
La génération de plasma est un processus inhérent à la filamentation laser dans l’air puisque
l’ionisation est nécessaire pour contrebalancer l’auto-focalisation par effet Kerr du moins dans la partie la plus intense du filament.
( source : hal.archives-ouvertes )
constitué à 77 % d’azote (N2) et à 22 % d’oxyg`ene (O2) ce sont principalement ces deux
espèces qui interviennent. Leurs potentiels d’ionisation respectifs sont UN2 = 15,6 eV et UO2
= 12,1 eV, c’est donc l’oxygène qui est le premier constituant à être ionisé.
= 12,1 eV, c’est donc l’oxygène qui est le premier constituant à être ionisé.
que la photo-ionisation devient significative pour I > 1012 W/cm2 pour O2[Couairon 07]. Or,
grâce à l’autofocalisation du faisceau par effet Kerr l’intensité crête dans le coeur d’un filament
atteint typiquement 4 ×1013 W/cm2 [Lange 98], ce qui est suffisant pour que l’oxygène et
l’azote soient ionisés une fois par le champ laser.
La génération de plasma est un processus inhérent à la filamentation laser dans l’air puisque
l’ionisation est nécessaire pour contrebalancer l’auto-focalisation par effet Kerr du moins dans la partie la plus intense du filament.
( source : hal.archives-ouvertes )
dans mon ancien appartement
lignes de champ
Surface d'un conducteur en équilibre
Puisque tout le conducteur est à un même potentiel, sa surface est une surface équipotentielle. Donc, le champ électrique à la surface est perpendiculaire à cette surface.
Nous avons dit précédemment que les charges sont immobiles parce qu'elles ne subissent pas de forces. Cela est vrai au milieu du conducteur. Il existe un endroit où les charges peuvent subir des forces sans pour autant se déplacer, c'est lorsque ces forces sont perpendiculaires à la surface et dirigées vers l'extérieur. Elles les plaquent sur la surface. Cela est donc conforme à l'existence d'un champ électrique à la surface du conducteur, orthogonal à la surface. Cela prouve également qu'à la surface du conducteur, il peut exister une densité de charges non nulle.
Les charges d'un conducteur en équilibre ne peuvent exister qu'à sa surface. On peut définir la densité surfacique de charges :

Puisque la seule force pouvant exister doit plaquer les charges sur la surface, il faut que le champ à la surface
soit dirigé vers l'extérieur si les charges surfaciques sont positives, et vers l'intérieur si elles sont négatives.
Les lignes de champ sont donc perpendiculaires à la surface du conducteur.
Surface d'un conducteur en équilibre
Là où les charges surfaciques sont positives, ces lignes de champ sortent.
Dans le cas contraire, elles entrent.
Une ligne de champ qui sort d'un conducteur en équilibre ne peut pas y revenir en un autre point, même si, en cet autre point, les charges surfaciques sont négatives. En effet, on sait que les lignes de champ se dirigent dans le sens des potentiels décroissants. Or tout le conducteur est équipotentiel.
( source : ics.utc )
Le corps humain est conducteur de l'électricité
Puisque tout le conducteur est à un même potentiel, sa surface est une surface équipotentielle. Donc, le champ électrique à la surface est perpendiculaire à cette surface.
Nous avons dit précédemment que les charges sont immobiles parce qu'elles ne subissent pas de forces. Cela est vrai au milieu du conducteur. Il existe un endroit où les charges peuvent subir des forces sans pour autant se déplacer, c'est lorsque ces forces sont perpendiculaires à la surface et dirigées vers l'extérieur. Elles les plaquent sur la surface. Cela est donc conforme à l'existence d'un champ électrique à la surface du conducteur, orthogonal à la surface. Cela prouve également qu'à la surface du conducteur, il peut exister une densité de charges non nulle.
Les charges d'un conducteur en équilibre ne peuvent exister qu'à sa surface. On peut définir la densité surfacique de charges :
Puisque la seule force pouvant exister doit plaquer les charges sur la surface, il faut que le champ à la surface
Les lignes de champ sont donc perpendiculaires à la surface du conducteur.
Surface d'un conducteur en équilibre
Dans le cas contraire, elles entrent.
Une ligne de champ qui sort d'un conducteur en équilibre ne peut pas y revenir en un autre point, même si, en cet autre point, les charges surfaciques sont négatives. En effet, on sait que les lignes de champ se dirigent dans le sens des potentiels décroissants. Or tout le conducteur est équipotentiel.
( source : ics.utc )
Le corps humain est conducteur de l'électricité
lundi 1 décembre 2014
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