samedi 29 juillet 2017
Intrication quantique
En mécanique quantique, l'intrication quantique, ou enchevêtrement quantique, est un phénomène dans lequel deux particules (ou groupes de particules) ont des états quantiques dépendant l'un de l'autre quelle que soit la distance qui les sépare. Un tel état est dit « intriqué » ou « enchevêtré » parce qu'il existe des corrélations entre les propriétés physiques observées de ces particules distinctes : cet état semble contredire le principe de localité. Ainsi, deux objets intriqués O1 et O2 ne sont pas indépendants même séparés par une grande distance, et il faut considérer {O1+O2} comme un système unique.
lundi 17 juillet 2017
Cause
On entend généralement par cause d’un fait ce qui le produit ou du moins qui participe à sa production. En cas de cause complexe, on nomme facteurs les éléments qui y participent. Donner sa cause revient à rendre un fait intelligible en répondant à la question : « Pourquoi ce fait a-t-il lieu ? ».
Qu'est ce qu'une cause ?
La « cause » en sciences physiques
On peut poser la question de la cause d'un fait physique expérimental, dès lors qu'on peut dire clairement si ce fait a eu lieu ou non. À la question « pourquoi tel fait est-il observé ? » la réponse est toujours un ensemble de conditions initiales du système étudié et de lois physiques. Ces conditions sont-elles nécessaires ? Il est souvent difficile de le savoir car le fait pourrait certainement être produit autrement. Sont–elles suffisantes ? Oui, mais prises ensemble : tout le dispositif expérimental suffit à produire le résultat, ce qui exclut de pouvoir répondre à la question « pourquoi ? » de manière simple. L’explication scientifique se ramène donc à la donnée d’un dispositif expérimental qui suffit à produire le fait observé, sans que ce dispositif soit nécessaire.
Pour affiner la compréhension du phénomène, le physicien va donc dépouiller son dispositif pour le réduire au minimum nécessaire à produire le fait, c'est dans ce minimum qu'il va trouver ce qu'il appellera les causes du phénomènes. On en revient à l'exigence du suffisant et nécessaire qui satisfait la demande d'explication, comme en mathématiques.
Le déterminisme scientifique
La cause en philosophie des sciences : même si, on l’a vu, la causualité en physique est à manier avec précaution, elle tient une place importante en philosophie de la physique. Car si on peut lire des livres entiers de théories physiques sans qu’il n’y soit jamais fait mention de « cause », l’épistémologie est au contraire « obsédée » par la causalité. L’idée fondamentale de toute science véritable est que les faits n’arrivent pas par hasard, que leur production est la conséquence de faits qui l’ont précédés. La science refuse de croire que les faits se produisent sans causes, spontanément.
Qu'est ce qu'une cause ?
La « cause » en sciences physiques
Pour affiner la compréhension du phénomène, le physicien va donc dépouiller son dispositif pour le réduire au minimum nécessaire à produire le fait, c'est dans ce minimum qu'il va trouver ce qu'il appellera les causes du phénomènes. On en revient à l'exigence du suffisant et nécessaire qui satisfait la demande d'explication, comme en mathématiques.
( source : Wikipédia )
samedi 15 juillet 2017
Argumentation
L’argumentation est l'action de convaincre et pousser ainsi l'autre à agir. Contrairement à la persuasion, elle vise à être comprise de tous et rechigne à utiliser des arguments fallacieux.
Une argumentation est composée d'une conclusion et d'un ou de plusieurs « éléments de preuve », que l'on appelle des prémisses ou des arguments, et qui constituent des raisons d'accepter cette conclusion. On distingue 3 grands groupes :
. l'art de démontrer (on s'appuie sur des faits, des preuves, une loi incontestable),
. l'art de persuader (l'émetteur fait appel au sentiment des destinataires (émouvoir, rire ou encore provoquer))
. l'art de convaincre (l'auteur fait appel à la raison du destinataire, mais sans utiliser de faits scientifiques).
Une argumentation convaincante peut bien souvent consister à simplement énoncer un fait, afin de permettre à l'interlocuteur d'en avoir connaissance.
. La démonstration est une conclusion logique. Démontrer, c'est établir la vérité d'une phrase abstraite par des moyens strictement logiques.
. La preuve est une évidence concrète, empirique. Prouver, c'est montrer un objet ou causer un événement.
. l'art de démontrer (on s'appuie sur des faits, des preuves, une loi incontestable),
. l'art de persuader (l'émetteur fait appel au sentiment des destinataires (émouvoir, rire ou encore provoquer))
. l'art de convaincre (l'auteur fait appel à la raison du destinataire, mais sans utiliser de faits scientifiques).
Une argumentation convaincante peut bien souvent consister à simplement énoncer un fait, afin de permettre à l'interlocuteur d'en avoir connaissance.
Un argument n'est ni une démonstration, ni une preuve :
. La démonstration est une conclusion logique. Démontrer, c'est établir la vérité d'une phrase abstraite par des moyens strictement logiques.
. La preuve est une évidence concrète, empirique. Prouver, c'est montrer un objet ou causer un événement.
( source : Wikipédia )
mardi 11 juillet 2017
Signes cliniques trompeurs
La physique quantique a donné les moyens aux nanosciences et nanotechnologies d'avoir des instruments qui génèrent de la filamentation laser femtosecondes dans l'air ( photo ci-dessus , invisible à l'œil nu ).
Selon Grégoire Méchain , "nous avons démontré expérimentalement qu’il était possible de maîtriser le processus de filamentation et la formation de canaux de plasma sur de longues distances."
La longueur d'onde d'émission de la source électromagnétique ( optique quantique ) , qui varie continûment , interagit avec le corps . La forte absorption d'énergie provoque un dysfonctionnement de l'organisme .
Selon Grégoire Méchain , "nous avons démontré expérimentalement qu’il était possible de maîtriser le processus de filamentation et la formation de canaux de plasma sur de longues distances."
La longueur d'onde d'émission de la source électromagnétique ( optique quantique ) , qui varie continûment , interagit avec le corps . La forte absorption d'énergie provoque un dysfonctionnement de l'organisme .
Les signes cliniques ne sont donc pas systématiquement la manifestation d'une maladie , ça peut être aussi la manifestation d'un harcèlement électromagnétique pulsé et ciblé .
Un médecin peut donc diagnostiquer faussement un syndrome d'Asperger par exemple .
mercredi 5 juillet 2017
L’instantanéité de l’effet tunnel en mécanique quantique
L’effet tunnel
Illustration de la différence entre mécanique classique et
Illustration de la différence entre mécanique classique et
mécanique quantique
L’effet tunnel est un des phénomènes les plus étranges en physique quantique, la figure ci-dessus en illustre le concept : en physique classique une balle lancée contre un mur rebondit et n’a aucune chance de franchir le mur si elle ne possède pas la vitesse et donc l’énergie nécessaire. En physique quantique le cas est diffèrent, lorsqu’une particule se retrouve face à une barrière de potentiel alors même si cette particule ne possède pas l’énergie requise pour franchir la barrière, elle a une certaine probabilité de la franchir tout de même.
( source : metricofscience )
L’effet tunnel est un des phénomènes les plus étranges en physique quantique, la figure ci-dessus en illustre le concept : en physique classique une balle lancée contre un mur rebondit et n’a aucune chance de franchir le mur si elle ne possède pas la vitesse et donc l’énergie nécessaire. En physique quantique le cas est diffèrent, lorsqu’une particule se retrouve face à une barrière de potentiel alors même si cette particule ne possède pas l’énergie requise pour franchir la barrière, elle a une certaine probabilité de la franchir tout de même.
L’instantanéité de l’effet tunnel, entre mesure et théorie
Ce concept d’effet tunnel implique une autre conséquence : il est instantané, en effet il n y a aucun délai théoriquement entre le passage de la particule d’un côté ou de l’autre de la barrière. Or jusqu’à maintenant les mesures ont toujours mis en évidence une durée non nulle (mais tout de même très très courte de l’ordre de l’attoseconde soit un milliardième de milliardième de seconde).
Or des chercheurs ont récemment trouvé la cause de cette durée (article arXiv ici) : En étudiant le phénomène d’ionisation par effet tunnel d’un atome par un photon (éjection d’un électron de l’atome en le bombardant avec un photon) les chercheurs ont mesuré le temps nécessaire pour l’éjection de l’électron ainsi que l’angle d’éjection et ont pu en conclure que celui-ci était freiné par l’effet du champ électrique de l’atome.
Ce concept d’effet tunnel implique une autre conséquence : il est instantané, en effet il n y a aucun délai théoriquement entre le passage de la particule d’un côté ou de l’autre de la barrière. Or jusqu’à maintenant les mesures ont toujours mis en évidence une durée non nulle (mais tout de même très très courte de l’ordre de l’attoseconde soit un milliardième de milliardième de seconde).
Or des chercheurs ont récemment trouvé la cause de cette durée (article arXiv ici) : En étudiant le phénomène d’ionisation par effet tunnel d’un atome par un photon (éjection d’un électron de l’atome en le bombardant avec un photon) les chercheurs ont mesuré le temps nécessaire pour l’éjection de l’électron ainsi que l’angle d’éjection et ont pu en conclure que celui-ci était freiné par l’effet du champ électrique de l’atome.
mardi 4 juillet 2017
La spectroscopie laser
La spectroscopie d'absorption consiste à faire varier continûment la longueur d'onde d'émission d'une source lumineuse qui interagit avec un milieu matériel et à détecter l'intensité transmise.
Le signal ainsi optenu s'appelle un spectre .
A certaines longueurs d'onde bien précises, la lumière entre en résonance avec le milieu car celui-ci possède une fréquence propre égale à la fréquence excitatrice de la lumière.
Cette lumière sera alors absorbée partiellement ou complètement. En détectant l'intensité lumineuse transmise par le milieu qui module l'absorption, on connaîtra les fréquences caractéristiques du milieu.
( source : Le laser - F.Bretenaker, N.Treps )
Le signal ainsi optenu s'appelle un spectre .
A certaines longueurs d'onde bien précises, la lumière entre en résonance avec le milieu car celui-ci possède une fréquence propre égale à la fréquence excitatrice de la lumière.
Cette lumière sera alors absorbée partiellement ou complètement. En détectant l'intensité lumineuse transmise par le milieu qui module l'absorption, on connaîtra les fréquences caractéristiques du milieu.
( source : Le laser - F.Bretenaker, N.Treps )
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